La Psychogénéalogie

« Nous sommes finalement moins libres que nous le croyons. Pourtant, nous pouvons reconquérir notre liberté et sortir de la répétition, en comprenant ce qui se passe, en saisissant ces fils dans leur contexte et leur complexité. Nous pouvons enfin vivre ainsi « notre » vie, et non celle de nos parents ou grands-parents, ou d’un frère décédé que nous remplaçons à notre insu. »
Pr Anne Ancelin Schützenberger

Dès la naissance, nous portons l’héritage de nos ancêtres. Par la psychogénéalogie, nous cherchons à dénouer les fils de notre histoire familiale pour mieux comprendre qui nous sommes aujourd’hui. Il est possible de repérer les « valises », les pressions que nous lèguent nos ancêtres. Dans notre histoire familiale, il y a tout ce que nous en connaissons consciemment mais nous sommes encore plus inconscient de beaucoup de choses dans cette histoire .
Réaliser une étude psychogénéalogique est un voyage dans le monde de notre inconscient individuel et familial.

Anne Ancelin-Schützenberger a créé le « génosociogramme », un arbre généalogique constitué des événements importants relevés sur plusieurs générations. Il nous permet de repérer les liens et les résonnances avec le vécu de nos ancêtres… et surtout de s’en détacher. Des répétitions d’événements, de maladies dans la famille doivent nous alerter ; on peut les considérer, de manière métaphorique, comme des signaux que notre arbre nous envoie.

De récentes recherches ont permis de mettre en évidence qu’un traumatisme sur une souris engendrait des peurs en lien avec ce traumatisme sur les descendants…. Et ce, même s’il n’y a eu aucun contact entre la souris traumatisée et ses descendants. L’information passe par les gamètes.